Retour sur le défilé des  »cagoles » by Nouvelle Vogue Magazine

Après avoir rendu hommage  »aux roux(sses) » à l’occasion de la dernière fashion week, l’équipe de Nouvelle Vogue (NV) s’est donnée comme mission de mettre l’accent sur une spécimen souvent imité, mais jamais égalé, à savoir : la cagole. Retour sur un Fashion show extrêmement électrique !


Le déroulement


18H30/ Ouverture des portes, ambiance pastis et pétanque. Dj set, public au look underground, l’événement s’est déroulé au collectif 23, un super grand squat dans lequel on y trouve une ressourcerie, un café-concert, des salles de répétitions, et même une salle dédiée à des expositions. Avec cette saison estivale, on pouvait profiter d’une cour pavée remplie de verdure et de décorations brillantes.20H’41/ CATWALK ! Musiques de  »bimbo », les gadjis font leur entrée dans l’arène. Dès l’entrée de la première  »cagole », on comprend très rapidement que ce show risque d’être très spectaculaire! C’est ainsi qu’une cagole habillée comme la chanteuse Diam’s ouvre les hostilités. S’en suivra une cagole en mini- jupe pailletée, enveloppée d’un haut léopard, baladant son bébé dans une poussette rose ; puis une cagole DOLCE & Gabana recouverte de bijoux tape à l’œil, une cagole  »chiwawa » la cagole à  »chicha » et j’en passe !21H30/ Fin du catwalk, séance photos pour nos divas, ouverture du dancefloor, le public et les cagoles ont été invités à se défouler sur des beats à la fois techno, hip-hop, et bitches.


Pourquoi la Cagole fascine-t-elle autant ?


Femme stéréotypée de Marseille pour certains, bimbo pour d’autres, ce qui est sûr, la cagole ne laisse personne indifférent. A l’origine, le terme cagole est issu du provençal  »Cagoulo » qui désignait à la fois une cagole et un long tablier, vêtement porté par des employé(e)s des usines d’emballages qui, pour arrondir leurs fins de mois se prostituaient. Ce terme péjoratif à tout de même évolué dans le temps, puis qu’aujourd’hui la cagole fascine et inspire au -delà des murs de Marseille.

La cagole inspire les plus grands créateurs de haute-couture, suscite le débat auprès des sociologues, antithèse de la distinction et de la politesse, vulgaire, audacieuse,  »grande gueule », beauf, qu’on l’aime ou qu’on la déteste, on peut toute de même avouer que la cagole est une féministe d’un autre genre.


Report par Christian Kimena (@kimenab) – Crédits photo: ItinéraireBis
@Nouvellevoguemag


Photos de l’événement

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