INTERVIEW : SHDW & OBSCURE SHAPE reviennent sur leur parcours

Paris, Berlin, Amsterdam, les villes où le célèbre duo se produit sont nombreuses et l’avis semblerait presque unanime : c’est PUISSANT. C’est en 2015 que Luigi (aka SHDW) et Marco (aka OBSCURE SHAPE) font réellement leur entrée sur la scène electronique avec leur premier EP « Wenn Die Mask Fallen » qui sort sur leur propre label « From Another Mind ».  A l’occasion de leur passage à Paris, le duo a accepté de revenir sur leur parcours en répondant à quelques questions. 

Hello Marco et Luigi, merci encore d’accepter de répondre à quelques questions.

Pour commencer, parlons un peu de votre duo. Vous êtes réellement rentré dans la sphère techno en 2015 mais comment s’est passé votre rencontre ? Comment avez-vous décidé de former ce duo ?
Cela fait environ huit ans que nous sommes amis, mais nous n’avons vraiment commencé à collaborer qu’en 2014. Pour être honnêtes, nous n’avons pas décidé dès le début de former un duo, mais on s’est très vite rendu compte que c’était bien plus cool de travailler et de voyager ensemble que chacun de notre côté. Et puis nous partageons la même conception de la techno.

Parlons un peu production, pourriez-vous nous décrire une de vos journée de production typique ?
Dejeuner. FIFA. Dormir. Studio. FIFA. Diner. Netflix. Dormir.

Vous avez toujours évolué ensemble. Ressentez-vous aujourd’hui le besoin ou l’envie de construire un projet solo?
On préfère plutôt se concentrer sur notre projet commun pour l’instant. On a encore beaucoup de travail et nous sommes très impatients de vous partager nos derniers morceaux.

En 1 ans, entre votre premier EP « Wenn die Masken Fallen » en 2015 et « die Weisse Rose » en 2016 vous avez beaucoup évolué dans plsuieurs directions tout en gardant une certaine ligne melodic, dramatic et puissante. Quels sont les artistes qui vous ont inspirés ?
Nous n’avons pas ete inspires par des artistes en particulier mais plus par les sonorties du debut des annees 90. Mais, pour n’en citée que quelques uns, Thomas P. Heckmann, James Ruskin, Oscar Mulero & Johannes Heil sont de véritables héros à nos yeux.

Aujourd’hui les jeunes sont de plus en plus nombreux à souhaiter se lancer dans la production ou encore le mix. En tant que jeune étoile montante, quels conseils pourriez-vous donner à ces jeunes pour réussir ?
Croyez en vous meme et en vos rêves. N’abandonnez jamais. Ne vous arretez jamais sur un seul morceau, produisez en autant que vous pouvez pour progresser le plus possible. Mais ne vous pressez pas, sachez être patient.

En 2017, vous avez sortie deux EP qui se complètent l’un l’autre via leur artwork. Chaque EP recueille 4 remix d’artistes différents : Dax J, Rodhad, James Ruskin, Shlomo, Tale of Us & Mind Against, Konstantin Sibold.. Comment avez-vous choisit ces artistes ? Est-ce d’abord des gens qui vous sont cher et dont le travail vous plait ou les avez vous réellement démarcher pour leur musique sans forcément les connaitre ?
Ce sont tous des amis ou bien des invités lors de nos événements. Par exemple, Rødhåd a été un des premiers artiste vraiment connu à supporter et encourager notre travail. Konstantin est un très bon copain. Et des mecs comme Shlomo, Ryan James Ford ou Dax J sont égalemment de bons amis avec lesquels nous avons joué plusieurs fois et et à chaque fois c’etait un plaisir, d’où notre joie de les faire contribuer à ce projet.

En 2016, vous sortez un remix de Radio Slave – Vision aka le fondateur du label, Matt Edwards. Est-ce que ce remix a été décisif pour la sortie de votre dernier EP « Himmel und Erde » est sortit sur le label anglais REKIDS?
Et bien, on a fait un remix pour Matt mais il n’avait pas encore été question de sortir un EP sur REKIDS. Ce n’est que lorsque nous lui avons, par la suite, envoyé quelques unreleased qu’il a tenu à les sortir. Ça a pris sont temps mais on a fini par y arriver. D’ailleurs nous venons de terminer un autre remix pour Matt!

Mai 2016 marque votre première sortie sur un autre label. Souhaitez-vous aujourd’hui élargir vos horizons en sortant sur divers labels ?
Nous avons récemment contacté un nouveau label, mais à vrai dire pour le moment on veut surtout rester concentrés sur notre sortie à venir sur notre propre label, qui ne saurait tarder.

Vous semblez accordé une grande importance à l’art. Entre l’artwork de vos vinyles ou encore les noms de track en référence à certains films allemands.. Est-ce que sur les années à venir vous souhaiteriez d’avantage explorer la relation entre musique et art ?
Oui, on adorerait, surtout avec notre équipe de designers. Les visuels et les vidéos de notre label sont très importants. Au-delà de ça on aimerait créer nos propres visuels pour notre tournée et « From Another Mind Shop ».

Aujourd’hui, que souhaitez-vous que les gens expérimentent lorsqu’ils écoutent votre musique ?
Ce n’est pas vraiment l’expérience en elle-même qui est importante pour nous. On voudrait surtout qu’ils ressentent la musique, et notre vision de la techno.

Votre prochain passage eance sera le 20 juillet pour la Jeudi techno x Exil. SI vous deviez nous donner quelques tracks pour décrire votre univers.

 

 

Traduction par Charlotte Calamel Duprey